Sédévacantistes – c’est des vacants tristes

Seul le diable diabolise.

Les sédévacantistes, j’t’en foutrais !
D’abord un peu d’orthographe, éventuellement suivie d’éthymologie à défaut d’éthylaulogie (l’étude et en même temps l’art de se bourrer la gueule au vin de messe sur le compte des paroissiens).
Sédévacantiste est la déformation, pour faire savant et pas passer pour une bille, du mot composé C’est-des-vacants-tristes. Autrement dit des glandeurs jaloux, de ne pas pouvoir se faire baiser leur anneau épiscopal, voire papal, à cause qu’ils se sont faits aligner au concours d’entrée des clowns de ce grand cirque (romain) où les peoples portent robe pourpre ou violette, preuve, s’il en fallait que parfois Dieu sort de sa sièste.

Assoiffés de pouvoir autant que de piquette de messe, anti-tout infoutus de faire tousser la machine finalement bien rôdée de l’Eglise et des Institutions, tenants de la thèse de la conspiration judéo-marxo-maçonnique, ces vacants tristes, coeurs rancis dont la tête fait floc floc lorsqu’ils la baissent pour mieux lêcher les bottes ne comprennent bien évidemment pas que, si conspiration il y a, elle est bel et bien de leur fait et de leurs petits copains intégro-fachos-fanatico-millénaro-créationnistes de tout poil (et pas nécessairement au menton), auxquels se joignent quelques extra-terrestres, quelques sommités délirantes de la littérature qui distillent des absurdités obscènes à propos de la Cène de Vinci, et surtout la ribambelle de malheureux dépossédés de leur sens critique, qui adhèrent à ces idées obscurantistes et rejettent sur les autres leur incapacité à vivre, leur folie, leur ignorance, leur absence totale de réflexion et leur affligeante bêtise. Les voilà ces plus ou moins va-t-en guerre “illuminés” et “révélés” qui désignent d’un doigt fieleux, vengeur et accusateur ceux qu’ils déclarent être responsables de tous les maux… doigt qu’ils feraient mieux de s’introduire en ce lieu de leur anatomie que la bienséance m’interdit de nommer.

 

Bref, de sales gosses immatures qui ont sans doute manqué de coups de pieds au cul, de ceux qu’on distribue par amour, car comme dirait notre bon Jésus qu’on ne peut accuser de mésamour : Qui aime bien châtie bien.
Que Dieu pardonne à tous ces malheureux tristes sires. Du bout des lèvres.
Amen.

A propos pierrevaissiere

On avait réussi à collecter une dizaine de mots qui parlent de l'olibrius qui écrit ces âneries, et voilà, ils se sont échappés. C'est pourtant pas faute de les avoir tenus en laisse.
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