Identité, orgueil et présomption

On me dit que des escrocs se targuant de s’appeler Pierre Vaissière sévissent sur le net, comme quoi on aura tout vu, y compris des prétentieux. Question humilité, je ne crains personne, mais sans aller jusqu’à l’honorer, voire le sanctifier, j’ai quand même un ego, certes modeste, un ego à préserver et à défendre contre ce que j’estime, à juste titre, être des attaques autant viles, lâches, tordues, perverses, ignobles et lamentables que vouées à une défaite cuisante.
Des preuves de ce que j’avance ? Allez sur le Web, vous verrez. Bon, d’accord, je veux bien admettre que sur des milliards d’habitants il y ait quelques dizaines de malheureux Pierre Vaissière qui ne soient pas moi, tant pis pour eux. Mais qu’il y en ait une dizaine sur Facebook qui ne dépasse même pas les 350 millions d’utilisateurs dont 15 millions en France, ça me met en rage. Il est donc temps que cela cesse !
Aussi ai-je décidé de porter plainte contre ces usurpateurs dont plusieurs d’entre-eux, je le sais, sont si envieux qu’ils n’auront de cesse de prendre ma place, ma femme, mes maîtresses, mon compte en banque et mon génie. À qui je déclare solennellement : et puis quoi encore ?

C’est quoi ce petit sourire que vous affichez ?
Je vois… Parano-mégalo, vous dites vous stupidement.
Si c’était le cas, j’aurais déjà porté plainte contre les Henri, Ernest, Julien, Robert, Claude, etc. Vaissière. Et contre les Pierre Machin, Pierre Truc, Pierre Bidule, Pierre Bouzin, etc., ce qui n’est pas le cas. Alors, ravalez votre sourire narquois et laissez tomber. Vous n’y êtes pas du tout, car seuls les Pierre Vaissière me crispent et m’escagacent.

« Porter plainte est une chose, mais gagner un procès en est une autre », vous entends-je me morguer. Holà, la belle affaire ! ne puis-je m’empêcher de vous rétorquer de cet air hautain qui me va si bien, m’adressant à des paltoquets. J’admets cependant que l’issue du procès puisse ne pas m’être favorable. Et alors ? Nul n’est éternel et allez savoir si une épidémie salvatrice ne serait pas sur le point de se déclarer. 
C’est quoi, ce « ben voyons outrecuidant ? » Et ce sourire narquois ? Et d’abord, vous vous appelez comment, hein ? C’est quoi votre nom ? Vous êtes qui ?

A propos pierrevaissiere

On avait réussi à collecter une dizaine de mots qui parlent de l'olibrius qui écrit ces âneries, et voilà, ils se sont échappés. C'est pourtant pas faute de les avoir tenus en laisse.
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